Barbane, c’est une association qui accompagne la transition sociale et environnementale des personnes, organisations et collectivités afin de renforcer la résilience des territoires ruraux. Concrètement, Bardane fournit en Auvergne-Rhône-Alpes un appui méthodologique, humain et technique pour l’émergence, le développement, et le renforcement d’initiatives de coopération et de transition : tiers-lieux, revitalisation de centre-bourgs, concertation citoyenne, diagnostic de territoires, plans d’alimentations territoriaux, modèles économiques et de gouvernance partagée.
En ce moment, l’équipe propose une « Pépinière des tiers-lieux », un espace de formation, d’échange et d’expérimentation en Auvergne-Rhône-Alpes, qui se décline en trois volets : des rendez-vous découverte pour comprendre (visio), des ateliers thématiques pour s’outiller (visio) et des séminaires-école (sur le terrain) pour mûrir les projets. Toutes les dates sont programmées sur l’année.
Barbane anime également ”Les Ateliers de la Transition”. C’est un format de mini-résidence mettant à disposition, à la demande des élu-es d’un village, des experts de la transition écologique pour permettre aux habitants, acteurs économiques et associatifs et décideurs publics de mieux cerner les enjeux du territoire par des regards croisés, trouver ensemble des solutions et passer à l’action.
En ce qui concerne le milieu associatif en milieu rural, nous tenons également à attirer la lumière sur notre réseau-membre, le CELAVAR Auvergne-Rhône-Alpes (Comité d’Études et de Liaisons entre Associations à Vocation Agricole et Rurale). Le CELAVAR Auvergne-Rhône-Alpes est une coordination d’associations intervenant dans le champ agricole et rural. Rassemblant une trentaine d’associations et de réseaux associatifs, il organise le décloisonnement des pratiques et des acteurs et actrices de l’animation et du développement des territoires ruraux. Il organise des réflexions et appuis (transmissions d’exploitations…) pour les associations du secteur.
La finalité est de favoriser l’interconnaissance entre les membres, échanger des informations, créer ou développer des complicités, mutualiser quand c’est possible (fonctions, pratiques, savoir-faire…). Ainsi, tout ou partie des membres peuvent mener des actions communes quand c’est souhaitable afin d’être plus forts et plus justes, tout en gardant leur indépendance. Les principes, simples, restent ceux de l’inter-associatif qui vise à renforcer les structures membres et pas la coordination en elle même, renforcer les coopérations volontaires, entre tout ou partie des membres, inscrire le travail dans la durée, en recherchant les moyens et en inventant les formes adaptées.